Life As We Knew It

Je suis en train de finir le quatrième tome d’une saga du type Young Adult Fiction nommée Life as We Knew It. C’est touchant, parce qu’on sent que l’auteur s’est pris d’affection pour les personnages qu’elle a dépeints souffrant après une apocalypse causée par la lune, et elle en dit toutes les retombées en faim, en sang, en violences.

C’est à la fois un miroir du passé (les famines, la cellule familiale, la solitude, vivre sans Internet, sans électricité…), et un miroir de la société présente (la différence entre riches et pauvres), c’est touchant. Je trouve particulièrement fascinant toutes ces situations où l’autrice s’attache à défendre un cheminement de la pensée malsain, mais parfaitement explicable : la dépression, la honte, la culpabilité, les syndromes de l’imposteur et du survivant percolent toute son écriture, en compagnie de la joie, des rires et de l’amour.

Après une histoire si triste, j’en viens à m’extasier d’avoir l’eau courante, de la nourriture immédiatement accessible, un toit chaud, des rues sûres. Les trois quarts de siècle que nous passons en Europe de l’Ouest sans guerre ne nous préparent pas du tout à nous adapter. J’ai envie de manger le strict nécessaire et de faire beaucoup de sport pour me préparer à une apocalypse…

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