Névrotique / no shit

Aucune envie d’imposer la conscience d’une douleur, donc ne bouger que le frivole.

Articuler seulement dans un soupir humilié les blessures, se méfier des groupes qui dégénéreraient bien vite. Ne rien confier qu’à deux.

Se trancher les veines face au vide qui grandit en soi. Avant que ce rien n’écrase tout, se répandre rouge pour oublier le pire.

Renifler en l’autre la lumière, et surtout l’obscurité. Reprocher l’obscurité à ceux dont l’albédo n’est pas proche de 1.

Où est le jeu ? chez ceux qui cherchent le jeu chez l’autre, qui se croient vides de tout, même de la première étincelle qui peut tomber à plat ou non.

Il est dans la relation d’estime, dans la méfiance des autres qui n’emportent pas l’adhésion, les mous !

Cacher sa sensibilité en inventant mille chemins de traverse d’une situation.

Créer en ne faisant rien.

L’élégance c’est d’avoir l’air de ce qu’on est.

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